Et si l’amour, c’était aimer ?

Fabcaro, Et si l’amour c’était aimer ? Editions 6 pieds sous terre, 2017

Henri et Sandrine sont heureux en ménage. Ils s’aiment, ils sont épanouis, la vie leur sourit. Jusqu’au jour où l’envie de manger une macédoine se fait sentir. Un coup de fil à Speed macédoine et tout bascule. C’est à un jeune homme brun et ténébreux à qui Sandrine ouvre la porte. Son cœur chavire.

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Tous les repas du couple seront désormais accompagnés de macédoine. Sandrine est littéralement obsédée par son livreur. Elle ne peut plus lui résister : elle lui fixe un rendez-vous dans un parc. Une idylle secrète commence avec Michel, livreur de chez Speed Macédoine donc et chanteur dans un groupe à ses heures perdues.

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Mais Sandrine a fait de Michel un artiste heureux ce qui déplaît fortement aux autres membres du groupe. Ils le préféraient torturé car plus inspiré. Ils décident alors de se venger et envoient une photo de l’équipe de foot de Saint-Étienne de 1980 au mari de Sandrine pour lui révéler son infidélité. Allez savoir comment celui-ci comprend que sa femme le trompe avec le livreur de macédoine. Sandrine est alors contrainte de mettre fin à cette relation illégitime. Michel sombre…

 

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Fabcaro singe ici à merveille les séries TV à l’eau de rose qui ont marqué les années 80- 90 : Dallas, Amour Gloire et Beauté, les feux de l’amour…  Le trait vintage, lui aussi, nous conforte dans cette ambiance. Pour couronner le tout, il interfère des dialogues de groupes de personnes dans des contextes divers et variés (enterrement, musée, réunion de travail…) extérieurs mais spectateurs de cette histoire d’adultère. Il recueille, ainsi, l’avis du public comme le ferait un animateur d’une émission de télé-crochet.

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Caricaturale, décalée cette BD est encore une fois un régal. Après Zaï Zaï Zaï Zaï, je n’ai pas pu résister à l’achat du dernier Fabcaro, dévoré aussitôt acheté. On peut y voir, ici aussi, dans une certaine mesure un pamphlet de notre société et de ce qu’elle diffuse via ses divers canaux d’information : des émissions nombrilistes, consuméristes parfois malsaines et intrusives… et tout cela avec humour ! C’est le genre de BD que l’on adore ou déteste. J’ai adoré.

Merci à Noukette et Jérôme pour cette découverte.

Et s’il fallait mettre une note : 

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                                                                                          Chez Noukette

21 réflexions au sujet de « Et si l’amour, c’était aimer ? »

  1. Tu crois qu’on peut détester ? On peut passer à coté de ce type d’humour, certes, mais quand même, impossible de ne pas trouver ça drôlement bien fichu.
    De toute façon pour moi c’est juste à mourir de rire !

    • Je crois que l’on peut. La libraire me disait justement que c’était quitte ou double avec ce type de BD. Mais tu le sais, je suis complètement d’accord avec toi ! 😉

  2. Ah bulle de savon et paillettes… Fabcaro a mitonné un truc incroyable et il serait franchement bête de s’en passer 😉 (tiens je me ferais bien une petite série à l’eau de rose Harlequin là maintenant)

  3. Comme dit chez Sabine, je vais tenter parce que vos avis sont très convaincants, même si je reste sur ma réserve. J’espère être agréablement surprise 🙂

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